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sexta-feira, 24 de outubro de 2008

Nouvelles de l'APFCE -Novas da APFCE 24.10.08

Nouvelles de l'APFCE -Novas da APFCE 24.10.08 Caros colegas, Seguem-se os informes semanais da APFCE de 24.10.08. Na última sexta-feira 17 de outubro de 2008 às 16h30, na sala 10 da Casa de Cultura Francesa - UFC, nos reunimos em ASSEMBLÉIA EXTRAORDINÁRIA com o fito de propor modificações ao nosso estatuto para otimizar o trabalho da diretoria.Conseguimos com êxito chegar a uma proposta que será submetida a votação. Agradecemos aos presentes e avisamos que em breve teremos nova assembléia para efetivar as mudanças sugeridas. Pedimos aos colegas que aguardem a convocação. 1. Convidamos os colegas para participar de uma "après-midi musicale" em comemoração ao dia do professor neste sábado (25/10) a partir das 17h no restaurante Chez Patrick(ver cartaz em anexo). O menu (crêpes doce e salgado) sai por R$13,00 e não inclui a bebida. Agradecemos a presença de todos. 2.Convidamos a todos para prestigiar o LIRE EN FÊTE 2008. dia 30 de outubro de 2008 às 18h no pátio da CCF-UFC. Poesia francófona-teatro-músicas. Entrada Franca.
Envie também notícias da sua instituição para o endereço abaixo. Teremos o maior prazer em divulgar!
apfce.contato@gmail.com Bo@ semana a todos! ------------------------------
Forum-Hebdo n° 98 Retrouvez l'ensemble des questions et réponses dans leur intégralité en vous rendant sur le Forum. Si vous souhaitez poster un message ou répondre à une question, il vous suffit de vous inscrire. Méthode de FLE pour adultes niveau A2/B1
Question : Je recherche une méthode de FLE pour jeunes adultes de niveau A2/B1. J'utilise déjà Connexions 1 pour les débutants, et je voulais savoir si quelqu'un connaissait Tout va bien 2 et Forum 2. Quelle est la meilleure méthode selon vous ?
DALF C1
Question : Je vais avoir besoin de préparer plusieurs élèves au DALF C1 (ils ont obtenu le Diplôme de Langue de l'Alliance française l'année dernière). Je n'ai jamais préparé quiconque ni au DELF ni au DALF, et je n'ai pas la moindre idée des méthodes à utiliser, d'autant que le peu de ressources que j'ai concerne les "vieux" DELF/DALF... Pourriez-vous me conseiller un manuel, une méthode, ou à défaut des orientations à suivre pour les préparer de manière adéquate ?
Réponses :
- Le manuel de Clé International ne donne pas tellement d'infos concernant l'examen ou plus précisément chaque partie de l'examen, tandis que le manuel Réussir le DALF Niveaux C1 et C2 du Cadre européen commun de référence de l'éditeur Didier explique tout en détail et donne même des exemples d'examens pour chaque partie et chaque niveau. Le manuel arrive avec deux CD qui pourront bien t'aider. Chaque grand éditeur possède un manuel pour ton examen. Le mieux que l'on puisse faire est de les combiner tous, d'une façon ou d'une autre. Pour le C2, il est obligatoire d'écouter en plus la télé française, différentes sortes de programmes et de lire des journaux français.
- Je te conseille de faire un tour sur le site du CIEP. Ce sont eux qui préparent les sujets. Tu y trouveras des exemples et des descriptions pour chaque type d'épreuves.
- Chez Clé International, il y a différents livres de préparation. Regarde leur site et ceux d'autres éditeurs comme Didier FLE, PUG... Pour entraîner tes élèves à la compréhension orale, tu peux utiliser les podcasts de France Info, France Inter, etc.
Apprentissage d'une langue nouvelle
Question :
Je suis étudiante en Licence 3 (option FLE). Je dois remettre à la fin du semestre un dossier sur l'apprentissage d'une langue nouvelle. J'ai choisi le hongrois. Je cherche une personne qui aurait déjà rendu ce genre de dossier...
Sens dessus dessous
Question :
Est-ce que le fait d'écrire "sens dessus dessous", "sans dessus dessous" vous dérange ? Personnellement, j'aime bien la seconde orthographe que je trouve d'une certaine manière plus logique et je suis curieux de recueillir les réactions.
Réponse :
Sans dessus dessous est un roman peu connu de Jules Verne... Par ailleurs, le Littré signale que la vraie expression est "c'en dessus dessous", c'est-à-dire "ce qui est en dessus mis en dessous". Les deux autres graphies ne sont que des dérivés, qui finalement se valent et à l'époque classique, on trouvait indifféremment l'une ou l'autre. Personnellement, à partir du moment où le "s" ne se prononce pas, le "sans" serait pour moi plus logique et c'est du reste le genre de chausse-trape qu'on trouve souvent dans les dictées pour experts.
Qu'importe les attaques...
Question :
Je lis ce soir sur le site internet du Figaro deux phrases qui m'interpellent :
1) "Qu'importe les attaques et les coups bas lancés côtés démocrates et républicains."
La construction entraîne la troisième personne du singulier. Cependant, serait-il acceptable d'écrire : "Qu'importent les attaques et les coups bas..." en considérant que le sujet, bien que placé après le verbe, est au pluriel ?
2) "Les réactions ne se sont pas faites attendre..." J'aurais écrit : "les réactions ne se sont pas fait attendre ..."
Réponses :
- Il s'agit là d'erreurs typiquement franco-françaises, et qui sont souvent difficiles à diagnostiquer... Pour ma part, j'estime que dans le premier cas, il s'agit d'une formule emphatique pour mettre en relief une opinion donnée, et dès lors, cette inversion de sujet ne doit pas faire perdre de vue le genre et le nombre du sujet. "Qu'importent les attaques..." étant une inversion semblable aux interrogations soutenues, il faut donc accorder. Évidemment, il est tout à fait possible d'utiliser cette expression comme interjection, et ainsi indépendante et invariable : "Les attaques et les coups bas... Qu'importe !"
- Il se trouve que la pronominalisation par "se faire" est un procédé récurrent de la transformation du discours à la voix passive, particulièrement dans la sphère journalistique, permettant ainsi d'appuyer le groupe nominale "vedette", c'est-à-dire ici "les réactions". Or, le "se faire" de la voix passive est strictement invariable, et ce peu importent les sujets, selon la grammaire la plus solennelle du français. Évidemment, on a tellement l'impression de commettre une erreur (auxiliaire être au passé composé correspondant dans 98 % des cas à un accord entre sujet et participe passé) qu'on s'"hypercorrige" en accordant avec le sujet. Mais ça ne s'arrête pas là : l'origine de cette "erreur" est justifiable aussi du point de vue phonétique : la phrase "les réactions ne se sont pas fait attendre..." nous impose de faire une liaison particulière entre "fait" et "attendre", qui nous fait clairement prononcer le t et douter encore plus de l'écriture finale de ce participe passé.
- Pour la seconde phrase, tu as parfaitement raison : "Ces chaussures sont faites pour moi", mais "Cette maison, je l'ai fait construire". Contrairement à la règle habituelle du participe passé employé avec l'auxiliaire avoir, même si le COD est bien placé avant, certains verbes suivis d'un verbe à l'infinitif demeurent invariables (notamment pouvoir, vouloir, devoir, laisser et donc faire) : "Les services que j'ai pu rendre", "Ces chiens que j'ai laissé aboyer", etc.
- Pour "qu'importe", normalement, le verbe doit s'accorder avec le sujet inversé : "Qu'importent ces bêtises" = ces bêtises ne sont pas importantes. "Peu importent ses sentiments". Mais parfois "qu'importe" est considéré comme une forme verbale impersonnelle et du coup reste invariable, sans doute par contamination des expressions : "il importe peu de..." / "que vous importe" / "il importe de faire"... Peut-être aussi que dans "Peu importe ses fautes", on considère que c'est "peu" le sujet, alors que grammaticalement c'est "fautes". "N'importe" est toujours au singulier : "N'importe quelles chaussures feront l'affaire."
Prononciation du "gni"
Question :
Dans "compagnie", "magnifique" ou "signifier", je prétends entendre le son "ni" quand dans le Petit Robert la transcription API donne le signe conventionnel qui est transcrit par "gn" en français. Donc pour eux, "magnifique" se prononcerait comme "magnétophone", "signifier" comme "signature" et "compagnie" comme "compagnon". Le TLF ne signale pas non plus de prononciation en "ni". Évidemment, le problème est lié à la lettre i. Personnellement je prononce le "gni", "ni" dans ces trois mots et il me semble l'entendre ainsi...
Réponses :
- "Magnifique" doit se prononcer ainsi : [maNifik] (ma-gni-fik) [N] étant la représentation API du son "gn". Mais comme tu le soulignes, la présence du i induit une difficulté de prononciation qui conduit souvent à transformer le son "gni" en "ni". (Cf. "magnétophone" qui se prononce "ma-gni-é-to-fone"; il faudrait décomposer "magnifique" en "ma-gni-i-fik")
- C'est un peu comme la différence entre "nous peignons" et "nous peignions", mais dans le deuxième cas, je fais une différence assez claire avec "nous peinions" par exemple.
- C'est vrai que l'imparfait pose le même genre de problème aux deux premières personnes du pluriel : avec le "gn" mais aussi avec la semi-voyelle [y] : "nous voyons" et "nous voyions"...
Jusque vs jusqu'à
Question :
Je voudrais savoir quelle est la différence entre "jusque" et "jusqu'à".
Réponse :
"Jusque" se construit le plus souvent avec la préposition "à" : "Nous devrons prendre des mesures provisoires jusqu'à son retour" / "La réunion a duré jusqu'à huit heures." Quand "jusque" précède alors, ici, là et où, la préposition "à" n'est jamais présente : "Jusqu'où irons-nous ?" (et non jusqu'à où...) / "L'entreprise avait connu jusque-là de très bons résultats" (et non jusqu'à là...). La préposition "jusque" peut aussi s'employer avec un adverbe : "Jusque tout récemment." La construction est rare et littéraire.
Si (être) un animal, je (aimer) être un chat
Question :
Un problème que m'a posé une élève de niveau C1 aujourd'hui m'a laissé pantois. Il s'agit d'une hypothèse irréelle. Il fallait trouver le temps de conjugaison adéquat pour cette formule : "Si (être) un animal, je (aimer) être un chat pour pouvoir me dorer au soleil." Or, la première élève me donnant la formule attendue, à savoir imparfait puis conditionnel, voici que la deuxième me plante le problème suivant : - "Non, c'est incorrect." - "Ah... et que proposes-tu ?" - "Bien simple : plus que parfait + conditionnel passé." Et moi de lui répondre qu'effectivement, c'est une autre possibilité. Or, elle m'assure que c'est la seule formation correcte dans ce contexte pour la simple et bonne raison que c'est une hypothèse qui est absolument irréalisable (devenir un animal étant en effet peu probable) et que seule cette configuration là est acceptable...
Réponse :
Les deux solutions ne sont pas interchangeables : "Plus-que-parfait + conditionnel passé" : c'est une hypothèse dans le passé, elle ne s'est pas réalisée (si c'était le cas, il n'y aurait pas de si).
"Imparfait + conditionnel" : l'hypothèse est toujours "actuelle", elle peut ou non se réaliser.
Effectivement ton hypothèse est irréelle (irréalisable) : mais cela n'influence pas le choix entre les deux solutions qui sont toutes les deux possibles. Dans le premier cas : être chat t'aurais été utile pour te dorer au soleil à un moment donné dans le passé Dans le deuxième : tu aimerais être chat pour pouvoir te dorer au soleil maintenant ou plus tard (désir permanent). Que ton hypothèse soit ou non réalisable ne change rien à l'affaire. "Si j'avais eu de l'argent, j'aurais fait le tour du monde." Mais maintenant ça ne m'intéresse plus.
"Si j'avais de l'argent, je ferais le tour du monde." C'est mon rêve le plus cher. Le Clézio
Ressources :
Le Clézio, "l'écrivain de la rupture, de l'aventure poétique et de l'extase sensuelle, l'explorateur d'une humanité au-delà et en-dessous de la civilisation régnante". C'est en ces termes que le secrétaire perpétuel de l'Académie suédoise a annoncé l'attribution du prix à l'écrivain français. Une sélection de ressources sur Flenet.
(Rédaction : HM & BM) ---------------------------------------------------------------------------
Forum-Hebdo n° 99
Retrouvez l'ensemble des questions et réponses dans leur intégralité en vous rendant sur le Forum. Si vous souhaitez poster un message ou répondre à une question, il vous suffit de vous inscrire. Méthode de FLE pour adultes niveau A2/B1
Question :
Je recherche une méthode de FLE pour jeunes adultes de niveau A2/B1. J'utilise déjà Connexions 1 pour les débutants, et je voulais savoir si quelqu'un connaissait Tout va bien 2 et Forum 2. Quelle est la meilleure méthode selon vous ?
Réponses :
- Je connais bien les deux méthodes pour les avoir utilisées, je pense que Forum est bonne mais elle commence à vieillir et les dialogues sont souvent un peu superficiels. Tout va bien livre 2 est la plus intéressante.
- Je pense également que Tout va bien 2 est la meilleure des deux et en plus, le cahier d'exercices a plusieurs activités intéressantes.
Registre familier
Question :
Quelles sont les caractéristiques de la langue familière ?
Réponse :
- une structure simple, entre autres la disparition de l'adverbe de négation ne - moins de liaisons (ou des liaisons que l'on ne ferait pas parce que considérées comme des erreurs dans d'autres registres) - un vocabulaire différent : bagnole pour voiture, gamin ou gosse pour enfant, fric pour argent, mec ou type pour homme, chouette pour sympathique, etc. - l'élision du pronom tu : t'as quel âge ? - un usage systématique du pronom on pour nous - la disparition plus fréquente du e caduc ou muet même dans les zones où il est plus prononcé : t'as pad'fric ? (à écrire "t'as pas de fric") pour "tu n'as pas d'argent ?" - des beaux mecs pour de beaux hommes
S'entre-déchirer
Question :
Un ami m'envoie un courriel pour me demander si l'auteur de la phrase suivante n'aurait pas dû écrire le verbe à la troisième personne du pluriel : "L'UMP s'entredéchiraient" au lieu de "L'UMP s'entredéchirait". Je penche bien évidemment pour le singulier, même si UMP désigne un groupe de personnes. Je m'interroge également sur le verbe retenu : ne serait-il pas plus simple mais aussi plus correct d'écrire tout bonnement : "L'UMP se déchirait" ?
Réponses :
- Le Petit Robert atteste S'ENTRE-DÉCHIRER (avec trait d'union) : "se déchirer mutuellement". Il ne s'agit donc pas d'une sorte de néologisme, mais il est clair que ce verbe renvoie plus directement aux membres de l'UMP. Je suis d'accord également pour dire que, si on envisage l'organisme dans sa globalité, la forme "simple" du verbe suffit : "L'UMP se déchirait". Le pluriel, à mon sens, ne doit être utilisé que si les personnes sont citées : "Les militants de l'UMP s'entre-déchiraient."
Je préconise d'ailleurs de citer systématiquement les personnes lorsqu'il s'agit d'une action qui, comme ici, ne relève pas d'un consensus. Je vois comme une contradiction dans : "L'UMP se (entre)déchirait" où le sujet renvoie à une collectivité (le parti) alors que le verbe indique que chacun se positionne à sa manière, individuellement (c'est certainement ce que ton ami a ressenti en proposant le pluriel pour : "L'UMP s'entredéchiraient"). Par contre, dans, par exemple : "L'UMP approuve ce projet de loi", il s'agit bien d'une prise de position collective, donc qui émane du parti en tant que tel. Mentionner les militants est inutile ici. - Effectivement, le singulier (collectif) est de mise ici, d'autant que U veut dire... Union ! Quant au verbe, "se déchirer ", il est ambigu : il peut qualifier une action dont la cause est aussi bien interne qu'externe (ce tissu s'est déchiré - parce que j'ai tiré trop fort - parce qu'il était très usé). Selon moi, "se" peut être réfléchi ou réciproque. En revanche, "s'entre-déchirer" implique nécessairement une idée d'action mutuelle : on comprend donc plus clairement que le parti a des dissensions internes.
La propreté, on a tous un rôle à jouer !
Question :
Mon attention a été attirée par une phrase dont on ne saurait dire qu'elle brille par une syntaxe stricte, mais qui, je le suppose, a été longuement cogitée par d'efficaces communicants : "La propreté, on a tous un rôle à jouer." Indépendamment de cette anacoluthe, je me pose la question de la fonction de "propreté". En grec, ce mot aurait été selon moi à l'accusatif de relation. Mais en français ?
Réponse :
Les publicitaires excellent dans les petites phrases lapidaires qui doivent frapper l'esprit, être mémorisées et rebondir de façon impromptue dans les conversations... Peu importe que leur construction respecte ou pas le bon usage, ce qui compte, c'est qu'elles aient un effet sur le comportement du consommateur, ici, du citoyen... Comment établir un lien correct entre la propreté et l'attitude qui nous est recommandée ? "Nous avons tous un rôle à jouer dans le respect de la propreté" ? "Veiller à la propreté (de quoi ?), c'est l'un de nos rôles !"
Ou comme autrefois chez les boy-scouts :
"Scout toujours ? - prêt !" "Citoyen toujours ? - propre !"
Damnation
Question :
En principe le m ne se prononce pas dans les mots de la famille de automne et de damner (condamner). Mais un doute me vient avec damnation utilisé comme interjection : "Enfer et damnation !"
Réponses :
- dans les mots suivants et leurs dérivés, le -m- ne se prononce pas : automne damner condamner damnation condamnation
- Je viens de faire une recherche sur "enfer et damnation" et j'ai trouvé un rapprochement avec l'anglais où le m de damnation et de damned se prononce. Je n'ai donc probablement pas rêvé la prononciation de ce m et je tiens une explication. J'ai par ailleurs trouvé ce très intéressant et amusant vade-mecum à l'usage des professionnels de la radio qui recense leurs erreurs. On peut y lire : "damné se prononce dané et non pas dam-né (damned !). En revanche : indemne se prononce indem-ne et non pas indème".
Le FLE sur les réseaux sociaux
Ressource :
Comment exploiter un réseau social sur internet dans le cadre d'une formation à distance ? Quels scénarios adopter notamment pour l'apprentissage du FLE ? C'est ce que je vous propose de voir par cet entretien avec David Cordina, responsable du projet "Foreigners in Lille" et enseignant de français langue étrangère à l'Université de Lille I.
Démarche interculturelle
Question :
Je fais mes études en FLE. Je dois faire un dossier pédagogique mettant en pratique une démarche interculturelle. Est-ce que vous pouvez me donner quelques idées concernant sa réalisation ? Dévalorisation du métier de prof de FLE
Question :
Mon constat est le suivant : en France, les heures de FLE sont aussi bien payées que des heures de ménage ; à l'étranger, le MAE, l'AUF, etc. se désengagent et il ne reste que des contrats locaux qui en général ne permettent pas de vivre décemment quand on a une famille. Or, le nombre de master FLE en France ne cesse d'augmenter. Si aucun statut en France et à l'étranger n'est proposé aux professeurs de FLE, n'est-il pas nécessaire d'arrêter de former autant d'enseignants français de FLE ?
Défense du français
Question :
Est-ce que se battre contre la prédominance de l'anglais ne revient pas à combattre les moulins à vent ? Quel sens cela a-t-il de coaliser toutes les langues contre l'anglais ? Le seul fait que des langues nationales renaissent et s'affirment suite à un rejet du français devrait rassurer sur la capacité que langues et peuples ont à se défendre seuls. Y compris contre l'anglais qui verra son heure de gloire passer tout comme le français et d'autres langues avant lui.
Réponse :
En ce qui concerne les langues et la relation au monde, je souhaite avant tout que toutes intègrent un facteur de respect, et il se trouve que c'est le cas de trop peu d'entre elles. C'est particulièrement flagrant pour les langues dites "dominantes". [...] Ma lutte, c'est d'essayer de faire en sorte que le français se renforce comme langue du dialogue, de la diplomatie, et de la concorde. Si elle peut devenir langue du respect en laissant la place à toutes les langues qu'elle a voulu jadis écraser, les traiter sur un pied d'égalité franc et sincère, et sans s'imposer à ceux qui ne veulent pas entendre parler d'elle, alors le français aura à mes yeux regagné sa noblesse et sa beauté, sans perdre sa vivacité et son prestige.
(Rédaction : HM & BM) ------------------------------------------------------------ Liana Garcia Lima Presidente da APFCE

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